Catalogne : Madrid estime ne pas avoir eu d'autre choix que celui de la violence
Ce dimanche 1er octobre, le référendum pour l'indépendance de la Catalogne jugé illégal par le gouvernement espagnol s'est déroulé dans un climat de tension, marqué par de nombreuses scènes de violence.
Le référendum pour l'indépendance de la Catalogne interdit par le gouvernement espagnol s'est déroulé dans la violence. Les forces de l'ordre sont intervenues à de nombreuses reprises, on compte plusieurs dizaines de blessés parmi les votants. Sur place, Anne-Charlotte Hinet analyse la stratégie du gouvernement espagnol. "Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette violente répression. Le premier ministre espagnol sait que la majorité des espagnols sont contre l'indépendance de la Catalogne. Même à Barcelone elle ne fait pas l'unanimité".
Guerre de communication
Mariano Rajoy estime également que les indépendantistes ne lui ont pas laissé le choix. "Il avait prévenu depuis plusieurs semaines qu'il ne laisserait pas faire ce référendum jugé illégal, il avait tout fait pour l'en empêcher, saisissant les urnes, multipliant les arrestations. Entre Madrid et Barcelone, c'est la guerre de la communication. Le gouvernement espagnol a pris le parti de préserver l'unité de l'Espagne coûte que coûte et estime que cela justifie le recours à la force, même si les images des interventions musclées de la police paraissent désastreuses, ce dont les indépendantistes étaient parfaitement conscients", explique la journaliste.
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