Catalogne : après le scrutin, le casse-tête se poursuit
Le scrutin du jeudi 21 décembre n'aura rien changé à la situation en Catalogne. France 2 fait le point.
Entre Carles Puigdemont et Mariano Rajoy, le bras de fer continue. Depuis Bruxelles (Belgique), le dirigeant séparatiste en exil savoure sa revanche. Son parti et les deux autres listes sécessionnistes infligent un camouflet cinglant à Madrid. Ils maintiennent de justesse leur majorité absolue, 70 sièges, même s'ils restent minoritaires en nombre de voix.
Un casse-tête encore plus complexe
Carles Puigdemont, toujours poursuivi par la justice, appelle le chef du gouvernement espagnol à dialoguer. Comme un air de déjà-vu. Pour lui répondre, Mariano Rajoy a la mine des mauvais jours. La mise sous tutelle de la Catalogne n'a pas eu les effets escomptés. Mais sa position est toujours la même : négocier avec Carles Puigdemont, c'est non. Ces élections devaient sortir la région de l'impasse, elles ont rendu le casse-tête encore plus complexe et confirmé le divorce. Quel gouvernement et quel président investir d'ici début février ? Huit des élus séparatistes sont soit en fuite, soit en prison. Ils ne pourront donc pas siéger. Encore une fois, la Catalogne plonge dans l'inconnu.
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