Radicalisés : les médecins doivent-ils les signaler ?
La lutte contre le terrorisme relance aussi le débat sur la surveillance des individus dans les structures psychiatriques.
Un homme fonce sur un abribus le 21 août à Marseille, il était suivi en hôpital psychiatrique. Le 5 août dernier à la tour Eiffel, un homme menace de poignarder les militaires, il se revendique de Daesh, il était aussi interné. Deux cas et une question : faut-il demander aux psychiatres de signaler certains patients à la police ?
Mobiliser les centres spécialisés
Ce 22 août, le ministre de l'Intérieur avance un chiffre : "un tiers présente des troubles d'ordre psychologiques". Ce psychiatre a déjà examiné plusieurs terroristes pour la justice. Selon lui, il y a une différence entre troubles psychologiques et passage à l'acte. Le ministère de l'Intérieur voudrait mobiliser les centres spécialisés et les psychiatres pour qu'ils signalent les individus à risque. Pour obtenir plus de signalements, le ministère de l'Intérieur et de la Santé ont entamé des discussions.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.