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Les auteurs de l'attaque de Cambrils se sont rendus "longuement" devant la tour Eiffel avant de passer à l'acte

Des investigations sont en cours pour déterminer pourquoi ils se trouvaient en région parisienne les 11 et 12 août. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des touristes admirent la tour Eiffel, le 3 août 2017 à Paris. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Ils étaient aux pieds de la tour Eiffel une semaine avant de perpétrer l'attaque de Cambrils, en Espagne. Les auteurs de l'attentat qui a fait un mort et six blessés dans la nuit du 17 au 18 août, dans la station balnéaire catalane, se sont rendus à deux reprises devant le monument parisien avant de passer à l'acte, a déclaré le ministre de l'Intérieur, jeudi 7 septembre. 

Grâce à l'étude du bornage des téléphones,"on sait qu'ils vont acheter cet appareil photo. On sait surtout qu'ils quittent leur hôtel le soir, qu'ils se rendent longuement devant la Tour Eiffel puis qu'ils y retournent le lendemain, avant de repartir sur l'Espagne", a précisé Gérard Collomb, sur franceinfo.

Les enquêteurs veulent déterminer les raisons de ce voyage

Des investigations sont en cours pour déterminer pourquoi les auteurs de l'attaque de Cambrils se trouvaient en région parisienne les 11 et 12 août. Ils étaient "a priori deux ou trois personnes" à bord de la voiture utilisée lors de l'attaque de Cambrils et flashée dans l'Essonne le 12 août. Ils ont séjourné dans un hôtel à Malakoff (Hauts-de-Seine) et "sont allés dans un certain nombre de lieux", avait affirmé le 23 août le procureur de Paris François Molins, sans vouloir donner plus de détails.

Le parquet antiterroriste de Paris cherche à déterminer les raisons de ce voyage. "Pourquoi ils étaient là, est-ce que c'était pour faire des repérages, est-ce que c'était pour récupérer des choses, est-ce que c'était pour rencontrer des gens?", s'était interrogé alors le magistrat. "Personne ne peut penser à l'heure actuelle que ce voyage éclair était effectué pour acheter un appareil photo à la Fnac", avait-il estimé.

Interrogé sur des liens éventuels avec la découverte de TATP dans un laboratoire clandestin d'explosifs à Villejuif (Val-de-Marne) mercredi, Gérard Collomb a répondu : "C'est peut-être possible, l'enquête nous le montrera. (...) On sait que l'Espagne est un lieu de passage pour les filières qui remonteraient du Maroc, il est possible qu'il y ait des liens, mais franchement je n'en sais pas plus".

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