: Vidéo "On dirait du reptile", mais ce cuir coloré est en peau de... truite basque
A Banca, un village basque dans la vallée des Aldudes, Michel Goicoechea élève des truites très réputées. Sur le site d'un ancien moulin, au bord de la rivière, leurs conditions de vie sont proches du milieu naturel. Mais le plus surprenant, c'est ce qu'il fait de la peau de ces poissons... Un extrait d'"Envoyé spécial".
A Banca, un village niché au cœur du pays Basque, Michel Goicoechea élève des truites dont la chair est très réputée. Pour que le modèle économique de sa ferme aquacole soit rentable, il est sans cesse à la recherche d'idées originales. Ainsi, avec les peaux de ses plus belles truites, celles qui pèsent au moins 5 kilos, il s'est lancé dans la... maroquinerie.
Aidé d'un tanneur qui les transforme en cuir coloré, il a créé en 2011 une activité unique en son genre. Les grandes marques du luxe s'y sont intéressées, mais il a refusé leurs offres. Il veut continuer à produire en petites quantités pour préserver l'équilibre de son élevage. Ses articles sont vendus localement, comme ses truites.
"Ça sent vraiment le cuir"
Etonnamment, cette peau "sent vraiment le cuir" et même, "on dirait du reptile". "La peau, c'est vraiment l'indicateur de la qualité de la truite", souligne Michel – et celles-ci ont "un canevas d'écailles magnifique".
"S'il y a vraiment une marque spécifique aux gens qui vivent dans cette vallée, c'est de durer, de transmettre, de respecter la nature où on est, parce que c'est elle qui nous commande, ici, assure Michel Goicoechea. Et on reste humble." C'est grâce à cette philosophie que ce territoire enclavé au fond d'une vallée pyrénéenne, à une heure et quart de Bayonne, a pu résister à la désertification. Le 21 novembre 2019, "Envoyé spécial" raconte l’histoire de sa renaissance.
Extrait de "La vallée du bonheur", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 21 novembre 2019.
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