: Vidéo La Chine déclare la guerre à la pollution
La qualité de l'air est devenue un sujet de préoccupation majeure dans le pays. La ville de Pékin a mis en œuvre un plan quinquennal de 84 mesures et 6 milliards d'euros pour l'améliorer.
Cet hiver encore, un épais brouillard de pollution enveloppe les grandes villes de Chine. Le pays connaît de nouveaux pics de pollution atmosphérique. La deuxième économie de la planète et premier marché automobile mondial voit son environnement menacé par ses très nombreuses industries polluantes, son trafic routier en constante expansion et son laxisme pour protéger les écosystèmes. Mais la qualité de l'air est devenue un sujet de préoccupation majeure pour les Chinois. Et les autorités ont décidé de s'y attaquer.
A Pékin, la municipalité a décidé un plan quinquennal de 84 mesures et 6 milliards d'euros. Il prévoit notamment la fermeture de 1 200 entreprises polluantes et le remplacement des centrales électriques thermiques à charbon par des centrales au gaz, moins polluantes. La capitale chinoise entend aussi réduire le trafic routier. Le quota de ventes de voitures neuves doit être réduit de près de 40%, en 2014.
Les transports en commun doivent aussi être développés : le réseau du métro doit atteindre 1 000 km en 2020. Et pour faire barrage à la pollution naturelle des vents de sable, en provenance du désert de Gobi, 660 km2 d'arbres doivent aussi être plantés. Mais ces efforts ne paieront que si les provinces qui entourent la capitale, les plus polluées du pays, s'engagent aussi à lutter contre la pollution.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.