Vendée Globe : un skipper au service de la science
Fabrice Amedeo, au-delà de participer au Vendée Globe en tant que navigateur, collecte des données liées à la pollution. Explications.
Après un faux départ dû à une tête de mat endommagée, Fabrice Amedeo a repris sa course sur le Vendée Globe. Sur sa route, il mesure la pollution plastique des océans, au service de scientifiques. "C’est vrai que ce Vendée Globe ne se passe pas exactement comme prévu, puisque j’avais plus d’ambitions que d’être en queue de peloton. Mais c’est la force de ce projet, grâce à ce projet scientifique ma navigation a un autre sens que le sens purement sportif", explique-t-il.
Une aide précieuse pour les scientifiques
Il a embarqué à son bord un capteur de micro-plastique. Ce sont des particules de plastique dont la taille est inférieure à 5 millimètres. Mais pas facile de concourir et d’être au service de la science. "Dans les moments difficiles je me raccroche à ce beau projet", rajoute-t-il. Il collecte des données auxquelles les expéditions scientifiques n’ont pas accès. Une aubaine pour les chercheurs concernés, toujours avides de nouvelles données.
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