Traité contre la pollution plastique : la fondation Tara Océan appelle à élargir "le principe du pollueur-payeur à l'international"
Il faut élargir "le principe du pollueur-payeur à l'international", estime samedi 27 mai sur franceinfo Romain Troublé, directeur général de la Fondation Tara Océan. Les négociateurs de 175 États se retrouvent ce samedi à l'Unesco, à Paris, pour une deuxième session de discussions sur cinq, afin d'élaborer un traité pour mettre un terme à la pollution plastique.
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"Ceux qui mettent sur le marché des produits en plastique ou dont l'emballage est en plastique" doivent "payer une contribution pour financer le traitement de ces déchets", plaide Romain Troublé car poursuit-il, "on ne peut pas faire face à la gestion de ces déchets seuls".
"Aujourd'hui toute alternative au plastique n'est pas viable économiquement."
Romain Troubléfranceinfo
La fondation Tara Océan espère aussi que ce traité entérine la baisse de production de plastique : "Il faut interdire aussi ceux qui sont toxiques et pas recyclables", assure Romain Troublé. Quant aux changements des pratiques, le directeur de la fondation estime qu'il faut aussi que ce traité "crée un intérêt économique" pour que les entreprises arrêtent d'utiliser du plastique.
Romain Troublé espère un traité assez "ambitieux" et "contraignant", à la hauteur des enjeux. La production annuelle de plastique "ne fait qu'augmenter depuis 70 ans", déplore-t-il, "sans arrêt ! Nous en sommes à 460 millions de tonnes et les prévisions prédisent un triplement de ce chiffre d'ici 2060".
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