Pollution : des billes de plastique s’échouent sur les plages bretonnes
En Bretagne, des bénévoles ratissent les plages pour ramasser des larmes de sirène. Ces microbilles sont l’un des fléaux de nos océans, du plastique issu du pétrole. La récolte s’élève à plus d’une centaine de kilos, ce mois-ci.
À première vue, on ne la voit pas, mais elle est bien là, une pollution invisible que l’on distingue seulement en scrutant le sable. Du plastique, sous forme de petites billes blanches. Trente bénévoles se mobilisent à Plonévez-Porzay (Finistère), pour nettoyer la baie, infiltrée de plastique. "Ça pourrait être un lieu magnifique et voilà, c’est triste", regrette l’une des bénévoles.
Le plastique reste bloqué sur le sable
Des marchandises de cargo perdues en mer sont à l’origine de ces billes de plastique, appelées larmes de sirène. Les particules viennent s’échouer sur les côtes bretonnes très touchées par le phénomène. Le plastique reste bloqué sur le sable. "La dernière tempête, fin janvier-début février, en aurait ramené sur la plage et comme on est en fin de baie, et suivant les courants, c’est arrivé sur cette plage-là", explique Amandine Le Moan, co-présidente de l’association Ystopia. Cette pollution pourrait représenter une menace pour l’écosystème. Parmi les bénévoles, le maire de la commune ne peut que constater les dégâts et réclame davantage de moyens.
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