Cet article date de plus de quatre ans.

Municipales à Paris : depuis l'élection d'Anne Hidalgo en 2014, la circulation automobile a reculé de 19% dans la capitale, selon la mairie

Le trafic des voitures a baissé de 8% en seulement un an à Paris, d'après un document de la municipalité révélé par "Les Echos" vendredi. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
En 2019, le trafic automobile a baissé de 8% à Paris, d'après un document de la ville révélé par "Les Echos", le 21 février 2020.  (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Des résultats positifs pour l'une des politiques emblématiques d'Anne Hidalgo, moins d'un mois avant les élections municipales. Depuis son élection à la mairie de Paris en 2014, la circulation automobile a reculé de 19%, d'après un document de la direction de la voirie et des déplacements de la municipalité, que Les Echos révèlent, vendredi 21 février.  

Entre 2018 et 2019, le recul observé du trafic automobile est même de 8,1% – un record depuis les débuts des comptages automatiques, précise ce documentCette baisse aurait été encore plus importante sans l'impact du mouvement de grève contre la réforme des retraites à la RATP et la SNCF sur la circulation automobile. 

Il y a rarement eu une baisse aussi spectaculaire de circulation automobile dans une capitale.

Sébastien Marrec, doctorant en aménagement et urbanisme à l'université Rennes 2

aux "Echos"

L'impact de plusieurs décennies de mesures

Depuis 2014, la réduction de la circulation automobile à Paris est l'un des projets principaux du mandat d'Anne Hidalgo. Est-elle néanmoins seule responsable de ce recul sensible du trafic dans la capitale ? Auprès des Echos, Frédéric Héran, maître de conférences en urbanisme à l'université Lille 1, souligne que "c'est la droite qui a commencé à lutter contre la voiture". Il évoque notamment les potelets installés sur les trottoirs sous Jacques Chirac, maire de Paris de 1977 à 1995, puis un recul notable de la circulation automobile sous Jean Tibéri. 

Depuis 1992, la circulation des voitures a ainsi reculé de 52%, précisent Les Echos. Le recul le plus important – 21% – a toutefois eu lieu lors du premier mandat du maire socialiste Bertrand Delanoë, entre 2001 et 2008. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.