Cet article date de plus de treize ans.

Le Premier ministre japonais s'est pour la première fois rendu samedi sur les lieux du séisme et du tsunami

Le nord-est du Japon a été successivement ravagé depuis le 11 mars par un très violence séisme, un tsunami puis une catastrophe nucléaire.Le 12 mars, Naoto Kan avait survolé en hélicoptère la centrale accidentée pour se rendre compte des dégâts. Par la suite, il avait annulé une première visite sur place à cause du mauvais temps.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le Premier ministre japonais (3e en partant de la droite) rend hommage aux victimes dans le village de Rikuzentakata (AFP - YASUYOSHI CHIBA)

Le nord-est du Japon a été successivement ravagé depuis le 11 mars par un très violence séisme, un tsunami puis une catastrophe nucléaire.

Le 12 mars, Naoto Kan avait survolé en hélicoptère la centrale accidentée pour se rendre compte des dégâts. Par la suite, il avait annulé une première visite sur place à cause du mauvais temps.

Après son survol en hélicoptère, il avait été critiqué par des parlementaires: selon eux, ce vol aurait retardé des opérations d'urgence cruciales. Mardi, Naoto Kan avait défendu l'importance de son voyage en affirmant qu'il n'avait fait prendre aucun retard aux secours.

Samedi, le Premier ministre s'est d'abord rendu dans le petit port de pêche de
Rikuzentakata (préfecture d'Iwate), où 2300 personnes ont trouvé la mort. Cette ville de quelque 24.500 habitants avant le désastre, et connue pour sa forêt pittoresque et ses belles plages a été quasiment rayée de la carte. Seuls quelques immeubles de béton sont restés debout. Naoto Kan a rencontré des pompiers volontaires et des sinistrés qu'il a promis d'"aider jusqu'au bout". Il est aussi passé par une école maternelle accueillant des rescapés.

M. Kan a annoncé que le gouvernement envisageait de soutenir l'industrie aquacole touchée de plein fouet par le tsunami géant, comme les éleveurs de coquilles Saint-Jacques ou les fermes ostréicoles.

Il s'est ensuite rendu sur un vaste complexe footballistique, situé à une vingtaine de kilomètres de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi (Fukushima 1) et réquisitionné par les autorités pour servir de base arrière pour les opérations sur la centrale nucléaire. Il y a rencontré des employés de Tepco, des pompiers et des soldats qui luttent pour refroidir quatre des six réacteurs et empêcher une catastrophe nucléaire.

"Je vous remercie pour votre travail formidable. Nous devons à tout prix contenir (toute propagation) et tenir bon jusqu'à ce que nous puissions montrer que notre pays a surmonté le séisme et le tsunami", leur a déclaré le chef du gouvernement, cité par l'agence de presse Jiji.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.