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Le gouvernement japonais a approuvé vendredi une rallonge budgétaire de 4.000 milliards de yens (33 milliards d'euros)

Cette rallonge budgétaire doit permettre de déblayer les décombres, restaurer les bâtiments et construire des logements provisoires pour les dizaines de milliers de personnes sinistrées ou évacuées qui vivent de bric et de broc depuis le séisme.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Ville de Kamaishi le 20 avril 2011 (AFP. Yasuyoshi Chiba)

Cette rallonge budgétaire doit permettre de déblayer les décombres, restaurer les bâtiments et construire des logements provisoires pour les dizaines de milliers de personnes sinistrées ou évacuées qui vivent de bric et de broc depuis le séisme.

Le conseil des ministres a décidé de soumettre au Parlement une requête de crédits supplémentaires de 4.000 milliards de yens (33 milliards d'euros) pour financer le début de la reconstruction dans le nord-est du pays dévasté par un séisme et un tsunami. L'examen du texte devrait débuter à la chambre basse le 28 avril.

Cette première rallonge comprend un montant de 1.209 milliards de yens (10 milliards d'euros) destiné à la remise en état d'infrastructures publiques, 363 milliards de yens (3 milliards d'euros) pour la construction de maisons provisoires, plus de 350 milliards pour le traitement des débris ainsi que 270 milliards pour rebâtir les établissements scolaires et renforcer leur protection parasismique.

Le gouvernement de centre-gauche de Naoto Kan évalue à 25.000 milliards de yens (210 milliards d'euros) le coût des dégâts produits par la catastrophe, sans compter le manque à gagner pour les entreprises pénalisées par les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima.

Voulant éviter d'endetter davantage l'Etat, le gouvernement a promis de ne pas émettre de nouvelles obligations pour financer ces dépenses imprévues, alors que la dette publique japonaise avoisine le double de son PIB annuel. Des économies seront réalisées sur d'autres postes tels que la suspension partielle de la gratuité des autoroutes et la réduction de l'aide publique au développement aux pays étrangers.

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