La surpêche menace l'océan
Pour éviter l'épuisement des stocks de poissons, des nouvelles règles tentent de limiter les prises. C'est notamment le cas en France pour le bar. Reportage en Bretagne.
En ce lundi 8 juin, journée mondiale de l'océan, France 3 est allé à la rencontre de ligneurs dans le sud de la Bretagne. À Sainte-Maine (Finistère), les pêcheurs à la ligne partent à l'aube plusieurs fois par semaine pour pêcher le bar. Il y a 20 ans, il y avait encore 200 pêcheurs à la ligne. Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'une soixantaine, car les stocks de poissons de cette espèce sont épuisés. "Aujourd'hui, je suis tout seul. Avant, on pouvait être 30, 40 bateaux au même endroit et tout le monde trouvait du poisson", commente le ligneur Gwen Pellarun au micro de France 3.
Pour attraper quelques bars, il doit donc sillonner de plus en plus loin. Les pêcheurs à la ligne comme lui ne sont pas responsables de la surpêche. Mais ils vont devoir aussi limiter leurs prises à partir du 16 juin. Ils auront droit à une tonne par mois et par bateau, ce qui représente 700 à 800 poissons.
Un luxe
Les chalutiers, eux aussi, vont se limiter à 1,5 tonne, ce qui va les dissuader de sortir. Le bar sauvage va devenir une denrée rare. À la criée, son cours est à la hausse : 25 euros le kilo, 10 euros de plus qu'il y a un an. Le bar de ligne devient un luxe.
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