La protection des forêts, l'un des enjeux de la COP21
Le ministère de l'Environnement brésilien a annoncé qu'entre janvier et juillet de cette année, l'Amazonie a perdu 6.000 km2 de forêt. C'est l'équivalent du département de la Manche. La déforestation a ainsi bondi de 16% dans le poumon vert de la planète. Une mauvaise nouvelle, alors que l’an dernier le Brésil avait réussi à inverser la tendance. En cause : toujours l’agriculture. On brûle ou on déracine des arbres pour cultiver des biocarburants, ou du soja pour nourrir le bétail nord-américain et européen.
Pas seulement au Brésil
La situation n’est pas mieux au Cameroun où l’exploitation illégale du bois précieux est aussi un problème. Quant à l’Indonésie, elle est le huitième émetteur mondial de gaz à effet de serre, en particulier à cause des incendies de forêt. Dans l’archipel, les plantations de palmiers à huile menacent les derniers sanctuaires des orangs-outangs sur les îles de Sumatra et Bornéo.
Tous ces pays se sont engagés à l’occasion de la COP 21 à protéger leurs forêts primaires. A condition d’être aidés financièrement. Préserver les forêts est pourtant essentiel pour limiter l'augmentation de la température de la planète à moins de 2 degrés d'ici la fin du siècle. En effet, les forêts captent un quart de nos émissions de CO2.
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