L'identification des corps des victimes reposera sur la comparaison des dossiers "ante mortem" et "post mortem"
Un corps ne peut être formellement identifié qu'après le croisement de ces deux dossiers, un travail confié à deux équipes d'enquêteurs de médecine légale.
Les résultats sont ensuite examinés par une commission d'identification qui les valide et attribue un nom à chaque corps. Les dents et traces d'opération sont les éléments les plus importants.
Le dossier ante mortem comprend les éléments fournis par la famille, les médecins ou les dentistes du disparu: bijoux, opérations, soins dentaires, cicatrices... Le dossier post mortem est constitué des éléments relevés lors d'un examen médico-légal : mâchoires et appareils dentaires, traces d'opérations, empreintes digitales, empreintes ADN, cicatrices et tatouages, vêtements, bijoux...
Une méthode qui a fait ses preuves pour l'identification des victimes du crash du Concorde d'Air France, le 25 juillet 2000, ou celles du tsunami du 26 décembre 2004 sur l'île thaïlandaise de Phuket. Dernièrement, les spécialistes de l'identification ont travaillé sur les victimes de l'accident de l'A330 d'Air France, le 1er juin 2009, ou celui l'A310 de Yemenia, le 30 juin 2009.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.