Mobilisation contre l'A69 : "Aucun problème à la venue" de Greta Thunberg "sur un terrain privé", affirme le préfet du Tarn
Le préfet du Tarn réagit sur franceinfo samedi 10 février à la venue de la militante écologiste Greta Thunberg pour participer ce week-end à la mobilisation contre le chantier de l'A69. Il n'y a "aucun problème à la venue" de Greta Thunberg "sur un terrain privé", assure Michel Vilbois. "Greta Thunberg est la bienvenue dans le Tarn, elle participe à un rassemblement sur un terrain privé, ce n'est pas une manifestation sur la voie publique". Le préfet qui rappelle avoir interdit "les manifestations sur la voie publique" ce week-end.
Le préfet indique que les manifestations "sont interdites pour deux raisons : les deux dernières en octobre et en décembre ont donné lieu à de graves débordements et parce que nous avons, à proximité du lieu où aura lieu ce rassemblement, une quarantaine d'individus violents qui ont agressé le maire, qui intimident les riverains, qui ont tenté d'incendier un engin de chantier".
Vers une expulsion des militants ?
Et c'est "contre ces individus violents que nous sommes intervenus massivement hier pour reprendre la voie publique, avec deux interpellations et sept gendarmes qui ont été blessés", précise le préfet du Tarn. De leur côté, les militants parlent de tirs de LBD, de grenades assourdissantes tirées par les gendarmes vers eux alors qu'ils organisaient leur week-end. "Je déments formellement ces affirmations", indique Michel Vilbois. "Je ne sais pas si installer des barricades sur la voie publique c'est préparer des débats et des concerts, j'en doute fort".
Le préfet ajoute également qu'"avec la cellule anti-ZAD du ministère de l'Intérieur nous sommes en train d'étudier les conditions juridiques d'expulsions de ces individus qui occupent illégalement un terrain pour lequel le propriétaire a demandé leur expulsion". Pour le préfet, "il faut remettre de l'ordre sur l'ensemble de ce territoire de la commune qui subit depuis maintenant plusieurs jours les exactions de ces individus".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.