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Greenpeace veut bannir le chauffage électrique des bâtiments rénovés

Dans une lettre ouverte publiée vendredi 25 janvier dans le quotidien "Libération", l'ONG réclame l'interdiction des radiateurs électriques les moins performants dans les nouveaux bâtiments et les logements rénovés. 

Article rédigé par franceinfo
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Un utilisateur monte la température de son radiateur, le 3 février 2012 à Lille.  (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

L'ONG Greenpeace compte profiter du futur plan de rénovation thermique des bâtiments pour faire interdire, en partie, le chauffage électrique, accusé d'être le principal coupable des pics de demande d'électricité l'hiver. Une lettre ouverte a été adressée à la ministre du Logement, Cécile Duflot, et publiée dans le quotidien Libération. L'idée est de faire disparaître le "chauffage électrique le moins performant (convecteurs, rayonnant anciens et accumulateurs) dans les futurs bâtiments et logements rénovés."

L'ONG rappelle qu'un tiers des foyers français sont équipés de radiateurs électriques, et que ces appareils sont responsables de 40% de la consommation électrique lors d'un pic de froid, selon le bilan prévisionnel du réseau de Transport de l’électricité (RTE). "Le système électrique français nous entraîne, avec le chauffage électrique, dans une fuite en avant vers toujours plus de consommation", explique Cyrille Cormier, chargé de campagne climat énergie à Greenpeace, dans un communiqué. "C’est sans doute une des raisons qui a fait que nos voisins allemands et suisses abandonnent le chauffage électrique. La France doit suivre leur exemple le plus vite possible." Et bannir les "grille-pains" d'antan.

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