Des feux de détresse pour protester, 250 personnes rassemblées devant le siège d'EDF. À l'intérieur, la direction confirme son projet : fermer en 2018 la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin). Première inquiétude des salariés : l'emploi. "C'est un sacrifice de plus de 2 000 emplois directs et indirects", explique Pascal Bakchich, délégué syndical CFDT à Fessenheim.400 millions d'euros proposés à EDF par l'ÉtatFermer la plus vieille centrale de France, c'est une promesse de campagne de François Hollande. Et pour tenir cet engagement, l'État vient de proposer 400 millions d'euros à EDF. Une somme jugée pourtant très insuffisante pour les salariés. "C'est quatre milliards qu'il faudrait", assure un salarié en colère. Le conseil d'administration d'EDF devrait trancher d'ici la fin de l'année.