Europe : la pollution aux particules fines a tué 253 000 personnes en 2021, selon un rapport

Le chiffre est en hausse par rapport à l'année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes sont mortes prématurément des mêmes causes, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les niveaux de particules fines PM10 dépassent les limites recommandées par l'Union européenne, en raison de la mauvaise dispersion des émissions du trafic routier et du chauffage résidentiel, le 15 février 2023, à Paris. (JOAO LUIZ BULCAO / HANS LUCAS / AFP)

La pollution de l'air aux particules fines a provoqué le décès de 253 000 personnes dans l'Union européenne en 2021, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement (AEE) publié vendredi 24 novembre. Un chiffre en hausse comparé à l'année 2020, au cours de laquelle 238 000 personnes étaient mortes prématurément des mêmes causes.

L'augmentation constatée entre les deux années s'explique par une exposition accrue aux polluants et par une légère hausse de la mortalité européenne, essentiellement due au Covid-19, explique l'AEE. La tendance reste cependant largement positive sur un plus long terme : entre 2005 et 2021, le nombre de décès prématurés imputables aux particules fines a diminué de 41%, souligne l'étude.

En dépit des "grands progrès" réalisés ces dernières années, "l'impact de la pollution de l'air sur notre santé reste encore trop élevé", relève la directrice exécutive de l'AEE, Leena Ylä-Mononen, citée dans le communiqué. La pollution atmosphérique demeure le principal risque environnemental pour la santé des Européens (suivie d'autres facteurs tels que l'exposition au bruit, aux produits chimiques et aux effets croissants sur la santé des vagues de chaleur liées au climat), causant des maladies chroniques et des décès, en particulier dans les villes et les zones urbaines.

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