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Et le train nucléaire repart, direction l'Allemagne

Le train a passé ce matin la frontière avec l'Allemagne, où les antinucléaires sont particulièrement mobilisés. Résultat : 19.000 hommes auraient été déployés pour protéger le convoi.
Article rédigé par Cécile Quéguiner
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Kai Pfaffenbach Reuters)

Après 24h d'immobilisation à Rémilly, le convoi de déchets radioactifs, parti de Valognes mercredi pour Gorleben en Allemagne, a repris sa route. A quelques encablures de la frontière, une soixantaine de policiers allemands sont montés à bord, pour relever l'escorte française. Escorte "conséquente", précisait ce matin le ministère français de l'Intérieur. 

Après un parcours "tranquille" en France - si ce ne sont des heurts au départ à Valognes -, les autorités craignent des débordements en Allemagne. Hier soir, 500 à 600 militants antinucléaires se sont affrontés à la police à l'ouest de Gorleben. Résultat : 19.000 hommes au total auraient été déployés pour accompagner le trajet de ces 14 tonnes de déchets vitrifiés. 

Le train parti, les antinucléaires français ne sont pas pour autant soulagés. Le réseau Sortir du nucléaire est même reparti à la charge cette nuit, pour dénoncer l'arrêt forcé du convoi en gare de Rémilly, soit une zone urbaine. Décision "totalement insensée ", dit-il, qui "met en péril la sécurité des populations et expose les agents SNCF à des risques d'irradiations ". 

 

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