Emmanuel Macron a annoncé le triplement du parc éolien terrestre d'ici à 2030. Une volonté qui rencontre des résistances sur le terrain.
Au Mayet-de-Montagne (Allier), petite commune du Massif central située sur un plateau de moyenne altitude, le torchon brûle entre les élus et les opposants au projet de parc éolien. Loin de s'emballer sur des retombées incertaines, le maire veut avoir des garanties. "Il y a un accord pour faire une étude, ce n'est pas un projet définitif. Le projet définitif se fera que si les mesures devant sont acceptables", explique Gilles Durantet, le maire. Les opposants ont monté une association pour dénoncer, entre autres, l'aspect peu esthétique d'un parc éolien, et reprendre les déclarations de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, selon lesquelles l'Allier est un des départements les moins ventés de France.
"Des croix qui ne tournent pas, ce sont des crucifix"
"La 'petite Suisse' est en train de devenir l'emplacement des crucifix. Pourquoi crucifix ? Parce que des croix qui ne tournent pas sont des crucifix", dénonce Pierre-Yves Guedon, le président de l'association SOS Bois Bizin. Pour la commune, le projet reste tentant. Selon les différentes interprétations, une éolienne lui rapporterait 40 000 euros. Plusieurs projets de parc éolien sont prévus un peu partout dans la campagne bourbonnaise. Pour l'heure, la "petite Suisse" attend tranquillement de connaître son futur visage.
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