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Environnement : des entrepreneurs se lancent dans l'économie verte et locale

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Environnement : des entrepreneurs se lancent dans l'économie verte et locale
Environnement : des entrepreneurs se lancent dans l'économie verte et locale Environnement : des entrepreneurs se lancent dans l'économie verte et locale (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Ce dimanche 27 novembre, 12/13 Le Mag consacre notamment une page à l'environnement. Dans la région de Marseille, de jeunes entrepreneurs se sont lancés dans l'économie verte et locale. Par conviction, ils ont choisi de réduire leur empreinte carbone.  

Pablo Ligier, ingénieur en environnement marin et président de l'association Palana Environnement, et Gérard Carrodano, pêcheur professionnel de La Ciotat (Bouches-du-Rhône), sont deux passionnés de mer. Fervents défenseurs de l'environnement, ils se connaissent depuis 2016. Le pêcheur est le premier à avoir accepté de collaborer avec Palana Environnement, qui a eu l'idée de débarrasser les fonds marins des filets coincés abandonnés. C'est la seule association en France capable de récupérer ces déchets.

Depuis 2016, les pêcheurs peuvent leur signaler des filets perdus appelés aussi filets fantômes. "Ça fait quand même pas mal de dégâts. [...] Les filets fantômes, ceux qui sont perdus en mer, vont continuer à pêcher pendant des mois, voire des années dans certains endroits. Ils vont, avec le courant ou les tempêtes, racler le fond et arracher certaines espèces", explique Pablo Ligier, qui précise que ces filets en plastique vont se "dégrader en microparticules". Depuis 2016, l'association a pu récupérer plusieurs dizaines de kilomètres de filets.  

De l'"upcycling" pour allonger la durée de vie d'une matière 

La ligue de voile de Marseille a noué un partenariat pour recycler ses déchets avec la marque Awahi, qui transforme les voiles en accessoires de mode. Cela s'appelle de l'"upcycling". Sandra Pasero allonge la durée de vie d'une matière sans la transformer. Son action commence dans un atelier de couture, un chantier d'insertion. "C'est une démarche développement durable écoconception, donc on tient compte à la fois de l'impact environnemental et social", confie la créatrice, qui insiste sur le fait que la marque "allonge la durée de vie" de la matière, sans faire de recyclage. "On passe de la voile ou de la combinaison en néoprène à une pochette, des tote-bags, on peut faire des sacs de sport...", ajoute Sandra Pasero. 

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