Énergie : en Loire-Atlantique, les éoliennes sèment la discorde

Le parc éolien de Beauséjour est l’un des plus anciens de la région. Depuis son installation il y a 13 ans, le mouvement des pales rythment la ville de Pannecé (Loire-Atlantique). Personne n’y prête attention. "De chez moi, j’en vois une mais ça ne dérange pas. Le bruit... On ne les entend pas", explique un habitant.

La nouvelle est tombée il y a quelques mois : le parc, vieillissant, doit être remplacé pour augmenter sa production électrique. Seulement, aucune annonce officielle n’a été faite. Des habitants espèrent que des réunions publiques se tiendront pour pouvoir répondre à leurs nombreuses interrogations. La défiance gagne la commune et celles avoisinantes. 

Neuf éoliennes, mille habitants  

À Trans-sur-Erdre (Loire-Atlantique), la commune compte dans son paysage neuf éoliennes, pour 1 000 habitants seulement. La préfecture accorde les permis de construire, les maires ne peuvent pas s’y opposer : un atout pour les constructeurs privés. "Ça ne fait que renforcer la vision réfractaire dure des opposants, qui disent qu’il ne faut pas en autoriser un peu, car dès qu’on les autorise, on ne sait pas jusqu’où ça peut aller", Xavier Loubert-Davaine, maire de Trans-sur-Erdre. Il y a deux ans, une association de riverains a gagné devant la justice pour empêcher l’installation d’éoliennes. Une victoire qui pourrait en appeller d’autres ?