: Vidéo Eoliennes, le vent de la colère
Aujourd'hui en France, ils sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux éoliennes, et à dénoncer un "mirage écologique". Pourquoi tant de haine contre ce symbole de l’énergie propre, l'emblème de la transition énergétique ? Un reportage d'"Envoyé spécial".
Aujourd'hui en France, ils sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux éoliennes, et à dénoncer un "mirage écologique". Quelque 70% des projets sont attaqués par des riverains excédés. Pourquoi tant de haine contre ce symbole de l’énergie propre, l'emblème de la transition énergétique ? Le territoire compte près de 9 000 éoliennes et le gouvernement veut continuer leur développement, malgré les réticences. Qui sont donc ces opposants ? Pourquoi font-ils souffler un tel vent de révolte ?
Sur le marché de Mers-les-Bains, dans la Somme, gronde la révolte. On dénonce un parc géant d'éoliennes prévu à quelques kilomètres, sur la Manche : 62 éoliennes de 210 mètres de haut à 16 kilomètres des côtes, visibles par beau temps... Les militants et les pêcheurs craignent que le poisson disparaisse.
Quels risques pour les pêcheurs ?
A Flers, dans les Hauts-de-France, Erik ne les supporte plus : cinq éoliennes de 110 mètres de haut lui gâchent la vue quand il ouvre les fenêtres de son château classé monument historique. Il a tout tenté devant les tribunaux pour se débarrasser de ce qu’il considère être "une verrue" dans son paysage de la zone de pêche.
Dans la baie de Saint-Brieuc, Julien, pêcheur de homards et de coquilles Saint-Jacques a peur, lui, de perdre son gagne-pain : il se bat contre l’implantation d’un parc de 62 éoliennes géantes en pleine mer, au beau milieu de sa zone de pêche.
Un reportage de Raphaële Schapira, Emilie Gouveia Vermelho et Frédérique Prigent rediffusé dans "Envoyé spécial" le 28 octobre 2021.
> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.