En Chine, Lipton vend des thés contenant des résidus toxiques
Une étude de Greenpeace souligne des lacunes dans la traçabilité des produits vendus par la marque sur le marché chinois. Certains de ses concurrents ne sont pas épargnés non plus.
Lipton, leader du thé en Chine, se fait épingler par Greenpeace (document en anglais). La branche chinoise de l'organisation écologique a analysé quatre thés vendus par la marque sur le marché chinois : un thé vert, un thé au jasmin, un thé noir et le thé Iron Buddha. Greenpeace y a trouvé des traces de 17 pesticides, dont certains, considérés comme hautement toxiques par l'Organisation mondiale de la santé, sont interdits d'usage dans le pays.
Les autres marques également négligentes
Certaines de ces substances peuvent avoir des effets sur la fertilité ou encore sur la santé des fœtus pour la femme enceinte, souligne l'ONG. Le 11 avril, Greenpeace avait publié la même étude sur d'autres marques, dont Wuyutai, Zhang Yiyuan et Tenfu's Tea avec des résultats similaires.
Les quantités relevées dans ces traces ne dépassent pas les normes sanitaires chinoises, et ces thés ne sont pas destinés à l'export. Mais elles sont au-delà des normes européennes, beaucoup plus strictes en la matière. L'étude souligne les lacunes du suivi sanitaire effectué en Chine le long de la chaîne de production du produit, et enjoint Unilever, propriétaire de la marque Lipton, à mieux surveiller les conditions de production des cultivateurs auxquels il achète ses thés.
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