COP26 : des pays réunis à Glasgow pour prendre des engagements contre le changement climatique
Les dirigeants mondiaux, réunis à la COP26 à Glasgow (Écosse) depuis le lundi 1er novembre, devaient exposer leur plan de bataille pour contrer le réchauffement climatique.
Au moment de recevoir le président américain Joe Biden et les autres dirigeants à l'ouverture de la COP26 à Glasgow (Écosse), lundi 1er novembre, le Premier ministre britannique Boris Johnson a donné le change devant les caméras. Mais l'heure n'est pas à l'optimisme sur les chances de succès de la conférence pour le climat. En guise de discours d'ouverture, Boris Johnson a lancé une mise en garde : "Chers leaders, nous sommes dans la même position que James Bond aujourd'hui. Malheureusement, nous ne sommes pas dans un film et notre compte à rebours est réel."
Une question de survie pour certains pays
Malgré de prestigieux invités, comme le prince Charles, le sommet compte aussi des absents remarqués, à l'image des présidents chinois, russe et turc. Ces derniers ont été représentés par leur délégation. Les trois pays figurent pourtant parmi les plus gros pollueurs, ciblés par Emmanuel Macron. "La clé pour les 15 prochains jours, c'est que ces plus gros émetteurs réhaussent leur ambition", a déclaré le président de la République. Pour certains pays, prendre davantage d'engagements est une question de survie. C'est le cas de Tuvalu, un archipel du Pacifique de 10 000 habitants qui disparaîtra totalement dans 30 ans si le réchauffement climatique continue d'accélérer la montée des eaux.
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