COP26 : la reine Elizabeth II exhorte les dirigeants à faire "cause commune" face au changement climatique

Article rédigé par Valentine Pasquesoone, Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Une message vidéo de la reine Elizabeth II diffusé à la COP26, à Glasgow (Ecosse), le 1er novembre 2021. (ALBERTO PEZZALI / AFP)

En cette deuxième journée de la COP26, qui doit durer 15 jours, des dizaines de chefs d'Etat ont pris la parole à Glasgow pour lancer les négociations.

Ce qu'il faut savoir

Un appel à "résoudre les problèmes les plus insurmontables". La reine Elizabeth II a exhorté lundi 1er novembre les dirigeants mondiaux réunis pour la COP26 à Glasgow, en Ecosse, à faire "cause commune" pour faire face au changement climatique. "L'histoire a montré que lorsque les nations s'unissent pour une cause commune, l'espoir est toujours permis", a-t-elle lancé dans ce message vidéo diffusé lors d'une réception de bienvenue pour les dirigeants mondiaux. En cette deuxième journée de la COP26, qui doit durer 15 jours, des dizaines de chefs d'Etat ont pris la parole  pour lancer les négociations. Ce direct est désormais terminé.

L'Inde s'engage à atteindre la neutralité carbone en 2070. "L'Inde atteindra l'objectif de zéro émissions nettes" de carbone "d'ici 2070", a annoncé lors de son intervention le Premier ministre indien, Narendra Modi. Jusqu'ici, l'Inde n'avait pas annoncé d'objectif de neutralité carbone, malgré les pressions de la communauté internationale.

 Emmanuel Macron lance un appel aux "plus gros émetteurs". Lors de son intervention au sommet sur le climat, le président français a appelé les pays les "plus gros émetteurs" de CO2 en retard sur leurs engagements à "rehausser leurs ambitions dans les 15 jours" de la COP26. En ligne de mire : la Russie et la Chine, déjà citées dimanche par Emmanuel Macron, en clôture du G20, à Rome. 

 Boris Johnson ouvre la conférence. Le Premier ministre britannique a donné le ton en ouverture, prévenant qu'un échec des négociations entraînerait "une colère et une impatience incontrôlables", et que les générations futures "ne nous le pardonneront pas". L'Américain Joe Biden a averti contre "le coût de l'inaction" qui augmente "chaque jour où nous repoussons" les réformes. 

Plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement. L'Américain Joe Biden et l'Indien Narendra Modi font partie des dirigeants présents. Mais il y a aussi de grands absents, comme le Chinois Xi Jinping, qui n'est pas sorti de son pays depuis le début de la pandémie de Covid-19, et le Russe Vladimir Poutine. Ils dirigent pourtant deux des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre de la planète.

Des objectifs disparates. Ambitions à améliorer, aides pour les pays pauvres, nouvelles règles pour les marchés carbone… Contrairement à la COP21, cette conférence ne doit pas déboucher sur un nouveau traité, mais sur une série d'engagements pour revenir dans les clous de l'accord de Paris, dont les objectifs ne sont pas tenus pour le moment.