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COP26 : la Chine et les Etats-Unis annoncent un accord surprise dans la dernière ligne droite de la conférence climat de Glasgow

Malgré l'absence de détails précis, cet accord a été salué comme "un pas important dans la bonne direction" par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'envoyé spécial chinois pour le climat, Xie Zhenhua, s'exprime lors d'une conférence de presse commune avec les Etats-Unis à la COP26 à Glasgow (Ecosse, Royaume-Uni), le 10 novembre 2021. (JEFF J MITCHELL / AFP)

L'espoir renaît-il à Glasgow ? La Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé, mercredi 10 novembre, un accord surprise à deux jours de la fin prévue de la COP26. Dans cette "déclaration conjointe sur le renforcement de l'action climatique", Pékin et Washington s'engagent, sans détails très précis, à "prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020", réaffirmant leur attachement aux objectifs de l'accord de Paris.

Le deux principales puissances mondiales, dont la rivalité avait semblé ces derniers mois déborder sur le terrain de la diplomatie climatique, s'engagent aussi à oeuvrer à Glasgow pour "une issue ambitieuse, équilibrée et inclusive sur l'atténuation (la baisse des émissions), l'adaptation et le soutien" financier aux pays pauvres.

Cet accord a été salué comme "un pas important dans la bonne direction" par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "Au delà de la COP, c'est important pour le monde", a réagi le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans.

Une déclaration finale plus ambitieuse en vue ?

Tôt mercredi, après 10 jours de discussions, la présidence britannique de la COP avait diffusé un premier projet de déclaration finale appelant à renforcer et accélérer le rythme des engagements climatiques de tous les pays pour tenir les objectifs de l'accord de Paris. Ce texte a provoqué des réactions mitigées, notamment des pays pauvres, qui insistent pour que les plus riches tiennent leur promesse d'aide.

Le projet appelle les pays à "réviser et renforcer" dès 2022 les contributions nationales qui fixent leurs engagements à court terme. Il encourage également les pays à "accélérer la sortie du charbon et des financements des énergies fossiles". Une telle mention explicite des énergies fossiles, responsables de la plupart des émissions, est inédite, et ne figure notamment pas dans l'accord de Paris. Mais elle promet d'être âprement disputée jusqu'à la conclusion du texte final, notamment par les pays producteurs.

Sur le dossier brûlant du financement, le texte "relève avec regret" l'échec des pays développés à tenir leur promesse de mobiliser à partir de 2020 quelque 100 milliards de dollars par an d'aide climatique aux pays pauvres. Le texte fera encore l'objet de négociations et peut changer d'ici la fin de la COP, prévue vendredi mais qui peut se prolonger.

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