Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Center Parcs à Roybon : Barbara Pompili approuve l'abandon d'un projet "de l'ancienne période, qui n'avait pas été pensé pour protéger la nature"

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

La nouvelle ministre de la Transition écologique estime sur franceinfo qu'on "ne peut plus faire des projets comme cela sans associer ceux qui vivent tout près". 

Le groupe Pierre et Vacances a annoncé mercredi 8 juillet qu'il abandonnait son projet de domaine Center Parcs à Roybon, en Isère. "J'étais de longue date opposante à ce projet, explique Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, invitée de franceinfo jeudi 9 juillet. C'était un projet de l'ancienne période où on ne s'occupait pas de ce qu'on faisait à la nature." Depuis son lancement en 2007, le projet a été bloqué par de multiples recours et d'interminables procédures judiciaires et le terrain est occupé par des zadistes.

>>> "On était dans une impasse" : enlisé dans de multiples recours, Center Parcs abandonne son projet à Roybon, lancé en... 2007

Le projet, d'un montant de 390 millions d'euros, prévoyant la construction dans la forêt de Chambaran d'un millier de cottages, de commerces et de restaurants autour d'un espace aquatique, était contesté par des associations de protection de la nature. "Ce qui se passe là montre qu'on est passé à autre chose, estime Barbara Pompili. Que beaucoup veulent profiter des vacances et da la nature mais dans des contextes où on fait attention. Ce projet a été pensé avec énormément de déboisement, on était sur une zone humide. Cela n'avait pas été pensé pour protéger la nature. On avait une absurdité et un manque de concertation."

Les développements en cours d'autres Center Parcs, en France ou en Europe, restent d'actualité, a précisé le groupe dans un communiqué. "On ne peut plus faire des projets comme cela sans associer ceux qui vivent tout près et associer de manière générale les citoyens", a insisté Barbara Pompili.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.