Cécile de France : "Dans 30 ans, si on ne fait rien, il y aura plus de plastique dans l'océan que de poissons"
L'actrice Cécile de France s'engage pour la protection des océans. Elle a prêté sa voix pour la narration du dernier documentaire de Disney, "Blue", qui met en lumière la fragilité de l'écosystème sous-marin.
"D’être émerveillé par les super-pouvoirs des animaux, c’est la meilleure manière de s’engager, d’avoir une réflexion, d’anticiper les conséquences de nos gestes quotidiens." L’actrice Cecile de France a prêté sa voix pour la narration de "Blue", le dernier film documentaire de Disney. En salle le 28 mars prochain, il met en lumière la fragilité de l'écosystème sous-marin. Selon The New Plastics Economy, 150 millions de tonnes de plastiques seraient en effet échouées dans les océans. Elles causent la mort chaque année de plus d’un million d’oiseaux marins et de plus de 100 000 mammifères marins, d’après l’Unesco.
"Toutes les secondes, il y a 200 kilos de plastique qui arrivent dans l’océan"
À travers ce documentaire, Cécile de France souhaite sensibiliser sur la situation alarmante de nos océans : "Il faut savoir que toutes les secondes, il y a 200 kilos de plastique qui arrivent dans l’océan. (…) Dans 30 ans, si on ne fait rien, il y aura plus de plastique dans l'océan que de poissons. Déjà dans certaines zones océaniques, il y a déjà six fois plus de plastique que de plancton, la base de toute la chaîne alimentaire." En effet, l’océan est le deuxième poumon de notre planète grâce à la présence du plancton, qui fournit 50% de notre oxygène.
"Nos plastiques, s’ils sont bien triés, sont recyclés mais ils ne le sont qu’une seule fois. Donc finalement, ils finiront toujours en déchets à un moment donné." fait remarquer l’actrice. Pour cela, elle veut également encourager le changement des comportements de consommation : "Nous, consommateurs, on a un super-pouvoir, comme les animaux, c’est que : 'Acheter, c’est voter.' C’est Béa Johnson qui dit ça, qui est une grande écologiste. On a le pouvoir d’orienter les pratiques industrielles, donc il ne faut pas hésiter à le faire."
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