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Vidéo "David songe à quoi ressemblera le monde quand il sera adulte" : le discours poignant du président autrichien à la COP25

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Le président écologiste autrichien a décrit le monde apocalyptique que les dirigeants allaient laisser à leurs enfants. Et celui qu'ils peuvent encore leur offrir en agissant maintenant.
VIDEO. "David songe à quoi ressemblera le monde quand il sera adulte" : le discours poignant du président autrichien à la COP25 Le président écologiste autrichien a décrit le monde apocalyptique que les dirigeants allaient laisser à leurs enfants. Et celui qu'ils peuvent encore leur offrir en agissant maintenant. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le président écologiste autrichien a décrit le monde apocalyptique que les dirigeants allaient laisser à leurs enfants. Et celui qu'ils peuvent encore leur offrir en agissant maintenant.

À l'occasion de la COP25 qui se déroule actuellement en Espagne, Alexander Van der Bellen, le président autrichien, a livré un discours vibrant et fort de sens au cours duquel il a décrit à quoi pourrait ressembler le monde de demain. Il a fait part de sa rencontre avec David, un petit garçon de six ans. Dans quel monde vivra-t-il si rien ne change ? Alexander Van der Bellen a alors énuméré les possibles scénarios-catastrophes. Dans sa funeste description, il dépeint Vienne comme une ville qui "sera extrêmement chaude pendant des mois" et où "beaucoup d'arbres n'auront pas survécu à la chaleur."

Un message teinté d’espoir

Mais, Alexander Van der Bellen livre aussi un message d'espoir : selon lui, si nous agissons maintenant, alors David respirera peut-être un air sans particules fines, il empruntera probablement des transports en commun qui seront nettement plus développés qu'aujourd’hui et de nombreux arbres seront plantés dans sa ville. "Et les entreprises pétrolières seront devenues des entreprises de production solaire." Aussi, le président autrichien n'est pas dupe : pour en arriver à un tel changement, la prise de conscience doit se faire dans le rang des plus grands décideurs. "Vous décidez pour votre pays et la plupart d'entre vous a sans doute des enfants ou des petits-enfants que vous aimez", souffle Alexander Van der Bellen avant de continuer : "Pensez à ces enfants quand vous prenez des décisions au nom de votre pays."

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