Cet article date de plus d'un an.

Crash du vol MH17 en 2014 : il y a de "fortes indications" selon lesquelles Vladimir Poutine a approuvé la fourniture du missile qui a abattu l'avion

L'avion de la Malaysia Airlines reliait Amsterdam à Kuala Lumpur lorsqu'il a été touché par un missile de fabrication russe le 17 juillet 2014, au-dessus de l'est de l'Ukraine.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les restes du vol MH17 sont collectés à Gabrove, en Ukraine, le 16 novembre 2014. (MENAHEM KAHANA / AFP)

Vladimir Poutine pourrait avoir personnellement approuvé la fourniture du missile qui a abattu l'avion du vol MH17 au-dessus de l'Ukraine en 2014, ont déclaré mercredi 8 février les enquêteurs internationaux. "Il y a de fortes indications qu'une décision a été prise au niveau présidentiel, par le président Poutine, de fournir à la RPD [République populaire de Donetsk] le système de missile Buk TELAR", a déclaré la procureure néerlandaise Digna van Boetzelaer, lors d'une conférence de presse à La Haye. "Bien que nous parlions de fortes indications, le seuil des preuves complètes et concluantes n'est pas atteint", a-t-elle ajouté. Après huit ans d'investigations, ces enquêteurs ont donc annoncé la suspension de leurs investigations, Vladimir Poutine jouissant, de plus, d'une immunité en tant que chef d'Etat.

L'avion de la Malaysia Airlines reliait Amsterdam à Kuala Lumpur lorsqu'il a été touché par un missile de fabrication russe le 17 juillet 2014, au-dessus de la partie de l'est de l'Ukraine aux mains des rebelles prorusses, provoquant la mort des 298 personnes à bord. L'annonce des enquêteurs intervient moins de trois mois après la condamnation par un tribunal néerlandais de deux Russes et un Ukrainien jugés en leur absence pour leur rôle dans le crash. Moscou a nié toute implication dans la destruction de l'avion et a qualifié le verdict du tribunal néerlandais en novembre de "scandaleux" et politiquement motivé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.