Crash du MH17 : la presse néerlandaise "sous le choc" au lendemain du drame

"L'une des pires catastrophes de l'histoire de l'aviation néerlandaise." La citation du Premier ministre Mark Rutte s'affiche en grand à la une du Volksrant, le quotidien de centre-gauche néerlandais, vendredi 18 juilllet, au lendemain du crash en Ukraine du vol MH17 reliant Amsterdam (Pays-Bas) à Kuala Lumpur (Malaisie).

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Aux Pays-Bas, toute la presse fait part de son émotion, après cette catastrophe aérienne qui a coûté la vie à 298 personnes, dont au moins 154 Néerlandais. "Sous le choc", titre le quotidien populaire Algemeen Dagblad, évoquant les familles des victimes "en pleurs" à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, d'où avait décollé l'appareil de la Malaysia Airlines. Sur son site, le journal évoque les réactions des proches des passagers. "J'ai perdu mon frère, ma soeur, ma nièce et mon neveu", est ainsi titré l'un des articles.

Les bagages intacts des passagers pour illustrer le drame

Difficile d'illustrer le crash, tant les images des morts sont violentes, selon les récits des témoins présents sur place. Le tabloïd NRC Next a choisi d'illustrer sa une avec une large photo du lieu du drame, où aucun corps n'est visible mais où les bagages des victimes sont entassés, intactes malgré le crash, sur le sol ukrainien.

Le Telegraaf a choisi de mettre en avant un chiffre : 298, le nombre de morts dans le crash de cette avion. Comme les autres journaux néerlandais, le quotidien évoque "le choc" des Pays-Bas et les "drapeaux en berne" à travers le pays.

Reste la question des responsabilités. Le Telegraaf évoque à sa une "une attaque terroriste". "Qui a abattu le vol MH17 au-dessus de l'Ukraine ?", s'interroge d'ailleurs l'Algemeen Dagblad. "Est-ce que MH17 a été abattu et si oui, par qui ?", demande NRC Next. Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse, même si la piste menant au séparatistes prorusses est la plus souvent citée.