Des délégations sud-coréennes en Corée du Nord pour l'hommage à Kim Jong-il
Fait exceptionnel, une ancienne première dame de Corée du Sud et la présidente du groupe Hyundai se rendent à Pyongyang.
Est-ce un signe de détente ? Une ancienne Première dame de Corée du Sud et la présidente du groupe Hyundai ont traversé lundi 26 décembre la frontière avec la Corée du Nord pour un hommage au dirigeant Kim Jong-il mort le 17 décembre. Elles doivent aussi rencontrer des responsables du régime communiste nord-coréen pendant leur déplacement de deux jours.
La Corée du Nord avait annoncé vendredi qu'elle acceptait l'entrée sur son territoire des Sud-Coréens à l'occasion du décès de l'ex-leader nord-coréen. Une chose impossible en temps normal, sauf autorisation exceptionnelle fournie par les autorités des deux pays.
Aucun étranger aux obsèques
"J'espère que notre visite au Nord aidera à améliorer les relations Sud-Nord", a déclaré Lee Hee-Ho, 89 ans, veuve de l'ancien président sud-coréen Kim Dae-jung, avant de franchir la frontière. Kim Dae-jung avait tenu avec Kim Jong-il le premier sommet intercoréen de l'histoire, en 2000, tandis que le groupe Hyundai - un conglomérat industriel distinct du constructeur automobile Hyundai Motor -, a fait figure de pionnier dans la coopération économique entre le Sud capitaliste et le Nord communiste.
Les deux délégations doivent rentrer en Corée du Sud mardi, la veille des obsèques du dirigeant nord-coréen, prévues le 28 décembre. Aucun étranger ne pourra y assister.
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