Corée du Sud : le nouveau président Yoon Suk-yeol appelle à une "dénucléarisation complète" de la Corée du Nord
Dans son discours d'investiture, Yoon Suk-yeol a affirmé que l'arsenal atomique de son voisin constituait un danger pour la sécurité mondiale.
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![Le nouveau président sud-coréen prête serment lors de son investiture à Séoul, le 10 mai 2022. (JEON HEON-KYUN / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/uJwLHtPQW8AyTISFnTqIGIORtng/0x59:1023x636/432x243/2022/05/10/phpg0osbu.jpg)
Il est investi en pleines tensions intercoréennes. Le nouveau président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, a appelé, mardi 10 mai, la Corée du Nord à la "dénucléarisation complète". Dans son discours d'investiture, il a également affirmé que l'arsenal atomique de son voisin constituait un danger pour la sécurité mondiale. Il a ajouté que si Pyongyang "s'engage véritablement dans un processus de dénucléarisation complète", il serait prêt à présenter un "plan audacieux" pour relancer l'économie nord-coréenne.
Ce conservateur de 61 ans prend ses fonctions au moment où la Corée du Nord, de plus en plus belliqueuse, a mené depuis janvier une série record de quinze essais de missiles, dont deux la semaine dernière. Séoul et Washington la soupçonnent aussi de vouloir reprendre prochainement ses essais nucléaires. Mardi à minuit, il a assisté à son premier briefing de chef des armées avec les plus hauts responsables de l'état-major, dans le bunker situé sous le palais présidentiel.
Elu d'extrême justesse en mars, Yoon Suk-yeol, ancien procureur novice en politique, arrive au pouvoir avec un taux de popularité d'à peine 41%, un des plus bas de l'histoire de la démocratie sud-coréenne pour un début de mandat, selon un récent sondage Gallup. "Aujourd'hui, nous sommes confrontés à de multiples crises", a-t-il ajouté, citant la pandémie de Covid-19, les problèmes de chaîne d'approvisionnement et les conflits mondiaux qui, selon lui, "jettent une grande ombre sur nous".
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