Haut-Karabakh : la population arménienne forcée de s’exiler
Les Arméniens sont poussés à l’exode au Haut-Karabakh après la défaite face à l’Azerbaïdjan. Avant de partir, ils vandalisent les lieux mais font tout de même un stop pour un ultime instant de recueillement au monastère de Dadivank.
C’est une défaite amère, difficile à encaisser et qui bouleverse le quotidien de milliers d’Arméniens. Alors que l’Azerbaïdjan s’apprête à contrôler le Haut-Karabakh, la population locale est forcée de s’enfuir. En signe de contestation, plusieurs d’entre eux saccagent les lieux : stations essences et maisons incendiées, câbles électriques cisaillés et canalisations d’eau déterrées. "Puisqu’ils veulent vivre ici, ils vont devoir tout reconstruire eux-mêmes", assure un Arménien.
Le monastère de Dadivank épargné
Seul le monastère Dadivank n’est pas détérioré par la population locale. Souvent les larmes aux yeux, les Arméniens s’y rendent pour se recueillir une dernière fois avant que les lieux ne soient occupés par leur ennemi. Les soldats russes présents sur places affirment que les lieux seront protégés. Plusieurs édifices chrétiens ont été saccagés. La cathédrale de Chouchi a notamment été frappée par une roquette.
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