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Haut-Karabakh : "Si nous laissons faire, il n'y aura plus d'Arméniens en Arménie", dénonce un sénateur communiste

Dans une tribune publiée dans le journal "Le Monde", Pierre Ouzoulias et plusieurs personnalités politiques demande à Emmanuel Macron de garantir la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des Arméniens manifestent contre la politique russe dans le conflit du Haut-Karabagh, à Yerevan, en novembre 2022. (KAREN MINASYAN / AFP)

"Si nous laissons faire la Turquie et l'Azerbaïdjan, il n'y aura plus d'Arméniens en Arménie, c'est aussi triste que ça", a dénoncé mardi 27 décembre sur franceinfo le sénateur communiste des Hauts-de-Seine Pierre Ouzoulias, cosignataire ce mardi d'une tribune dans Le Monde demandant à Emmanuel Macron de "garantir la sécurité" des Arméniens du Haut-Karabakh, dans un contexte de tensions avec l'Azerbaïdjan.

>> Le Haut-Karabagh coupé du monde par des manifestants azéris

Parmi les signataires figurent Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, Eric Ciotti, président du parti Les Républicains, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF ou encore Hervé Marseille, chef du parti centriste UDI. "La situation est vraiment catastrophique pour les populations arménienne du Haut-Karabakh", explique le sénateur.

"Les Arméniens risquent tout simplement de subir très gravement le manque d'énergie, le manque de nourriture, le manque de soins. C'est malheureusement la continuation du génocide", a-t-il assuré, avant de demander que la France "arrête d'acheter du gaz à l'Azerbaïdjan".

"Aujourd'hui, la France est le dernier espoir des Arméniens. La France a des gros moyens de pression, il faut qu'elle les utilise maintenant", a-t-il poursuivi. Emmanuel Macron avait appelé vendredi 23 décembre son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev à permettre la "libre circulation" entre l'enclave séparatiste du Nagorny Karabakh et l'Arménie.

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