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Le fondateur d'«Alibaba» Jack Ma vole au secours de son sosie «mini Jack Ma»

La deuxième fortune de Chine, Jack Ma, a décidé de prendre en charge la scolarité d’un jeune enfant très pauvre de 8 ans… qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Les réseaux sociaux chinois s’enthousiasment pour cette histoire du milliardaire et de son sosie pauvre.
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2 min
Mini Jack Ma et Jack Ma (Capture d'écran/FTV)

Tout est parti d’une photo postée sur Internet en 2015. Les internautes chinois s’inquiétaient du sort du petit Fan Xiaoqin, 8 ans, pauvre et déscolarisé. Et relevaient la ressemblance avec le fondateur du groupe Alibaba, Jack Ma, deuxième fortune du pays. La ressemblance est, en effet, très frappante.
 
Devant la mobilisation des internautes, Jack Ma, a pris l’engagement de financer les études de son double en miniature, «Mini Jack Ma», jusqu’à ce qu'il obtienne un titre universitaire.

 
«Au premier coup d'œil, je pensais que c'était une photo de moi quand j'étais petit. J’avais l’impression de me regarder dans un miroir. La seule différence entre nous est la façon dont on attache nos boutons», explique le milliardaire.
 
Les internautes ont fait pression sur Jack Ma lors de la «Journée des célibataires», criant à l’indécence. Le 11 novembre (11/11), appelé «double-onze» en Chine, est célébré comme le «jour des célibataires», en raison de la succession de 1. Depuis 2009, le géant chinois de l'e-commerce Alibaba saisit cette occasion pour doper l'activité de ses plateformes, à grand renfort de rabais censés consoler les personnes seules mais séduisant en réalité tout le monde. Pour la seule journée, Alibaba a engrangé, selon la presse chinoise, plus de 16,2 milliards d’euros.
 

Jack Ma a pris en considération les appels des internautes tout en signalant la situation «alarmante» des 40 millions enfants pauvres. «Il y a encore beaucoup de pauvres dans le pays. Le problème de la croissance et de l'éducation des enfants ruraux et laissés à la traîne en Chine est alarmant», s’inquiète la deuxième fortune du pays.


«Les enfants laissés à l’arrière», Liushou ertong en chinois, sont estimés 9,2 millions en Chine. L’expression désigne les enfants laissés à la campagne par les parents partis travailler seuls en ville. Le petit Fan Xiaoqin n’est pas dans cette configuration. Ses parents vivent dans une extrême pauvreté, sa mère a perdu un œil et est atteinte de polio et son père, seul soutien de famille, a perdu une jambe dans un accident de travail. 

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