Cet article date de plus de huit ans.

Le bus anti-bouchons chinois cachait une arnaque

Deux cents investisseurs excédés auraient réclamé des remboursements.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un prototype du bus TEB-1 avait été testé sur une piste dans la ville de Qinhuangdao (Chine), le 2 août 2016. (ZHAO NAIYU / IMAGINECHINA / AFP)

L'affaire promettait d'être révolutionnaire. Début août, une entreprise chinoise dévoilait un prototype du TEB-1, un bus géant capable d'enjamber la circulation grâce à ses sept mètres de large. Un premier pas pour désengorger les routes de Chine, notamment grâce à sa capacité de transport de 300 voyageurs. Malheureusement, la réalité est bien moins idyllique. Dans un article publié le 23 août, Bloomberg révèle que derrière ce projet se cache en fait un homme désormais inquiété par des investisseurs en colère.

Après le test effectué sur une piste spécialement aménagée de 300 mètres dans la ville de Qinhuangdao, dans le nord de la Chine, de nombreuses questions ont été soulevées. Comment le bus du futur allait-il gérer les véhicules hauts ? Les ponts trop bas ? Faudrait-il adapter les ronds-points et les voies pour permettre à ce géant des routes de circuler sans encombre ?

Derrière le projet, un entrepreneur "sans aucune expérience dans les transports"

Autant d'inquiétudes aggravées par le fait que le concept déposé en 2010 par son inventeur a été racheté en 2015 par un certain Bai Zhiming, "entrepreneur du bâtiment sans aucune expérience dans les transports publics", raconte Bloomberg. 

Promettant une rentabilité quasi-immédiate de 12% aux particuliers qui investiraient dans son projet, Bai Zhiming a réussi à lever 26 millions de dollars (23,2 millions d'euros) en passant par une plateforme de financement participatif. Celle-ci a avoué à Bloomberg qu'au moins 200 investisseurs avaient désormais réclamé un remboursement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.