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Hong Kong n'est pas l'eldorado pour les demandeurs d'asile

A Hong Kong, beaucoup de demandeurs d'asile vivent dans des abris de fortune et sont contraints de travailler illégalement pour survivre au sein de l'une des villes les plus riches d'Asie.
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jeune régugiée bangladaise à Hong Kong, le 11 juin 2013. (AFP/ Philippe Lopez)

Pièces minuscules, conditions spartiates, voilà la vie quotidienne de beaucoup de réfugiés qui ont fui le Bangladesh, où ils affirment avoir été torturés.

Ali est arrivé à Hong Kong il y a 4 ans, en passant par la Chine. Il s'indigne de ses nouvelles conditions de vie: «Nous sommes des réfugiés, pas des mendiants ni des criminels. On mérite de vivre dans de bonnes conditions.» Les autorités lui ont donné de l'argent pour le loyer, mais les propriétaires n'ont de cesse d'en profiter et d'augmenter les prix. Beaucoup de réfugiés sont obligés de travailler illégalement pour survivre. 

Plus de 5000 d'entre eux attendent actuellement que leur cas soit examiné. D'après la loi, les réfugiés menacés de torture ou de traitement inhumain ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays. Le gouvernement hong-kongais assure respecter la convention des droits de l'Homme, mais pour certaines associations humanitaires, c'est loin d'être suffisant. Selon le député Dennis Kwok: «Qu'est-ce que ces gens sont censés faire? Maintenant qu'ils ont été acceptés à Hong-Kong, ils attendent que leur cas soit examiné par les Nations-Unies. Cela peut prendre 3 ou 4 ans

Selon le gouvernement, les aides financières pour le loyer seront augmentées en 2014. En attendant, les demandeurs d'asile continuent à se battre. Avec l'espoir de commencer une nouvelle vie et dans la crainte d'être renvoyés dans leur pays.

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