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Chine : l'école de gymnastique Li Xiaoshuang mise sur le bien-être pour ses futurs athlètes olympiques

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Chine : l'école de gymnastique Li Xiaoshuang mise sur le bien-être pour ses futurs athlètes olympiques
Chine : l'école de gymnastique Li Xiaoshuang mise sur le bien-être pour ses futurs athlètes olympiques Chine : l'école de gymnastique Li Xiaoshuang mise sur le bien-être pour ses futurs athlètes olympiques (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - Jim Raypal, Images : AFPTV
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En Chine, les élèves de l'école Li Xiaoshuang sont formés pour devenir de futurs champions olympiques. Si la méthode d'enseignement a été revue pour accorder plus de place au plaisir, elle mise malgré tout toujours sur l'excellence. 

La gymnastique en Chine, c'est une image. : celle de très jeunes enfants, biberonnés à l'esprit de compétition, s'entrainant très dur. Un univers impitoyable, pour une course à l'or olympique. Bilan : 11 médailles d'or à Pékin en 2008, puis 4 à Londres (Royaume-Uni) en 2012, mais aucune médaille d'or à Rio de Janeiro (Brésil) en 2016. Alors, certains ont revu la méthode. L'école Li Xiaoshuang a la réputation d'être une usine à champions. Elle promeut désormais une "gymnastique heureuse", davantage axée sur le plaisir que sur la victoire. "Nous sommes plus détendus maintenant. Dans le passé, nous espérions certainement former de nombreux champions. Mais aujourd'hui la société et l'esprit des gens évoluent, et notre entraînement change également", commente Liu Fen, proviseure adjointe de l'école de gymnastique. 

Former autrement les futurs champions 

L'objectif numéro 1 est aussi de convaincre les parents inquiets pour leurs enfants. "Nous espérons vraiment que ces élèves développeront davantage de talent pour les équipes de gymnastique professionnelles. Mais aujourd'hui, de nombreux parents ne souhaitent pas nécessairement que leurs enfants s'engagent dans la voie de la gymnastique de compétition", ajoute Liu Fen. Discipline et travail sont cependant toujours au programme. Si les gymnastes en herbe suivent une scolarité normale, ils sont concentrés sur leurs entraînements de l'après-midi. Les cinq anneaux olympiques qui les surplombent dans le gymnase stimulent leur motivation. "Je veux être vice-championne du monde, assure Du Xiyun, une très jeune élève. Je sens que je m'entraîne assez bien, et je veux travailler aussi dur que possible. (…) Championne, c'est bien aussi. Je ne sais pas comment s'appelle la première place, alors j'ai dit ça au hasard." 

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