: Vidéo "Au Canada, on a plus envie de parler de bœuf aux hormones que de libre circulation des personnes", s'insurge José Bové, retenu à la douane
L'eurodéputé vert José Bové a réagi après avoir été retenu quelques heures à l'aéroport de Montréal.
José Bové a finalement été autorisé, mercredi 12 octobre, à séjourner au Canada, où il souhaite dénoncer le traité de libre-échange avec l'UE (Ceta). Mais, quelques heures plus tôt, l'eurodéputé vert avait été retenu à la douane de l'aéroport de Montréal.
"C'est assez incroyable", a réagi mercredi matin le militant altermondialiste, depuis l'aéroport de Montréal. "J'ai pris l'avion tout à fait normalement. J'avais le bon passeport (...), tout le monde savait que je venais ici pour faire des rencontres avec (...) tous les gens qui luttent contre l'accord de libre-échange", a-t-il expliqué devant la presse.
Il a finalement obtenu un visa de sept jours
"Dès que j'ai mis le pied à l'aéroport, on m'a mis de côté, on m'a fait attendre deux heures avant qu'on m'explique qu'il y a dix-sept ans de cela, on avait mené des actions (…) et que j'avais été condamné [pour son implication dans la destruction d'un McDonald's en 1999] (…). Je n'ai pas le droit de rentrer parce que j'ai déjà été condamné !" s'insurge José Bové.
Quelques minutes après cette conférence de presse, José Bové a reçu un appel de la police des frontières canadiennes l'informant, selon lui, d'un "revirement de situation". Il s'est vu accorder un visa spécial de sept jours, a-t-il dit.
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