Attaque à Toronto : la piste du crime misogyne privilégiée
Suite à l'attaque meurtrière à Toronto (Canada) qui a fait dix morts lundi 23 avril, les enquêteurs privilégient de plus en plus une piste pour comprendre les motivations de l'auteur présumé de l'attaque à la voiture-bélier : son célibat.
La vie d'Alek Minassian est décortiquée par les enquêteurs depuis 48 heures. La police tente de comprendre ses motivations. Pourquoi le jeune homme inconnu des services de police a-t-il foncé sur la foule le 23 avril à Toronto (Canada) ? La maison de ses parents dans laquelle il vivait encore a été perquisitionnée, l'ordinateur du jeune homme intéresse particulièrement la police.
"La révolution des célibataires involontaires a déjà démarré !"
Car l'étudiant, décrit comme solitaire par ses camarades de classe, était actif sur les réseaux sociaux. Il a même posté un message énigmatique juste avant sa course meurtrière : "La révolution des célibataires involontaires a déjà démarré !", puis il a cité Elliot Rodger, auteur d'un massacre en 2014 motivé par la haine des femmes. Alors Alek Minassian les visait-il particulièrement ? Les enquêteurs restent prudents. Arrêté après sa tuerie, Alek Minassian est rapidement amené au palais de justice. Debout, dans le box des accusés et vêtu d'une tenue blanche, il écoute les chefs d'inculpation. Il est accusé de dix meurtres avec préméditation, et de treize tentatives de meurtre. La police continue d'identifier les victimes. Parmi elles, deux personnes sont sud-coréennes, une autre est jordanienne.
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