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Dans les favelas de Rio, le facteur a repris sa tournée

Dans les favelas pacifiées de Rio, une vie «normale» s'installe. Ainsi, le facteur a repris sa tournée, un travail impensable du temps où les gangs faisaient la loi. En fin 2011, l'autorité publique a repris la main, et les services reviennent.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Dans les favelas pacifiées, le facteur a repris sa tournée. (AFP/Christophe Simon)

La Rocinhas, à Rio, est la plus grande favela du Brésil. 150.000 habitants se pressent dans ce quartier qui se transforme depuis la disparition des gangs.
Désormais, 3000 ruelles sont même répertoriées. Du coup, le courrier peut enfin arriver chez son destinataire, livré par le facteur.

Il reste d'autres ruelles sur les hauteurs. Des ruelles que la poste ne dessert pas, soit les deux tiers de la favela. Pour celles-là, une entreprise locale prend le relais, «le facteur ami».
Ruelle sans nom, maison sans numéro, rien ne fait peur à ces coursiers, nés ici, qui connaissent les lieux comme leur poche. Chaque jour, il livre le courrier à 8000 clients abonnés.

Un service payant qui fait grincer des dents. Certains habitants refusent de s'abonner, rappelant que l'objectif des pouvoirs publics était de ramener le service sur l'ensemble de la favela. On en est loin, mais pourtant, c'est une grande avancée qui s'exporte déjà dans une dizaine d'autres favelas.

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