Brésil : la grogne des partisans de Jair Bolsonaro
Après la défaite de Jair Bolsonaro lors de l'élection présidentielle brésilienne face à Lula, dimanche 30 octobre, certains de ses partisans les plus radicaux exigent un coup d'État de l'armée.
À l'aide de puissants jets d'eau et de gaz lacrymogènes, les forces de l'ordre ont dispersé des barrages routiers, à Sao Paulo, au Brésil. Mercredi 2 novembre, il en restait au moins 160 à travers tout le pays. Les manifestants refusent la défaite de Jair Bolsonaro face à Lula, lors du second tour de l'élection présidentielle du dimanche 30 octobre. Les plus radicaux exigent un coup d'État de l'armée. "Nous demandons aujourd'hui, comme en 1964, d'activer l'article 142, qui est le code d'intervention militaire pour que notre pays ne devienne pas un pays communiste", affirme un militant.
Jair Bolsonaro s'est montré apaisant
Les partisans du président sortant d'extrême droite refusent de reconnaître la victoire de la gauche. "Nous ne tolérons pas que ce voleur, criminel de Lula nous gouverne", fustige une femme. Et pourtant, Jair Bolsonaro s'est montré apaisant. Après deux jours de silence, il a promis de respecter tous les commandements de la Constitution, mais il ne reconnaît pas formellement sa défaite. Ses supporters les plus acharnés veulent, eux, se battre jusqu'au bout.
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