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Brésil : Dilma Rousseff joue sa survie devant le Sénat

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Article rédigé par franceinfo
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Le procès en destitution de la présidente Dilma Rousseff a commencé ce lundi 29 août au Brésil. Accusée de corruption, elle clame son innocence et dénonce un coup d'État de la droite pour écarter la gauche du pouvoir.

Le pas décidé, Dilma Rousseff vient défendre son avenir politique, convaincre en quelques minutes les sénateurs de ne pas la destituer. La présidente du Brésil est accusée d'avoir maquillé les comptes publics. Depuis mai, elle est suspendue de ses fonctions. Devant ceux qui vont la juger, elle est apparue combative : "Je viens vous dire avec sérénité que je n'ai rien à cacher et que je n'ai pas commis les crimes pour lesquels je suis arbitrairement accusé".

Rousseff en mauvaise posture

Les pronostics lui sont défavorables. Plus des deux tiers des sénateurs devraient voter pour sa destitution mardi ou mercredi. À l'extérieur, devant le Sénat, ses partisans donnent de la voix et estiment que leur protégée ne serait que la victime d'un système corrompu. Si Dilma Roussef est destitué, c'est Michel Temer qui assurera l'intérim jusqu'aux élections de 2018. Le Brésil serait alors gouverneur par le centre-droit après les treize années de pouvoir du Parti des Travailleurs.

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