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Attaque contre des lieux de pouvoir au Brésil : un ancien ministre de Jair Bolsonaro arrêté

Ancien ministre de la Justice de l'ex-président d'extrême-droite, Anderson Torres occupait depuis le 2 janvier le poste de chef de la sécurité du District fédéral de Brasilia au moment de l'attaque, mais se trouvait alors en vacances.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Anderson Torres (gauche) et Jair Bolsonaro, alors ministre de la Justice et président du Brésil, le 27 janvier 2022, à Brasilia. (EVARISTO SA / AFP)

L'enquête sur le saccage de bâtiments institutionnels, à Brasilia, s'intéresse à l'ancien président d'extrême-droite, Jair Bolsonaro, mais aussi à ces proches. Anderson Torres, son ex-ministre de la Justice, a été arrêté, samedi 14 janvier, à son arrivée à l'aéroport de Brasilia dans le cadre de l'enquête sur les saccages, ont rapporté des médias locaux. Sur une vidéo publiée sur le site Uol (contenu en portugais), on voit l'homme politique, responsable de la Sécurité de Brasilia au moment des violences du 8 janvier, suivre des policiers, à son retour d'un déplacement aux Etats-Unis. 

Anderson Torres, qui clame son innocence, est soupçonné de connivence avec les émeutiers accusés d'avoir reproduit l'assaut du Capitole américain le 6 janvier 2021, cette fois pour protester contre l'élection du président de gauche, Lula, à la tête du pays. Bien qu'occupant depuis le 2 janvier le poste de chef de la sécurité du District fédéral de Brasilia, l'ancien ministre bolsonariste se trouvait en vacances quand les partisans de l'ancien président ont attaqué les bâtiments du pouvoir brésilien.     

Une enquête pour découvrir d'éventuels "instigateurs"

Cette arrestation intervient au lendemain de l'annonce par le juge de la Cour suprême, Alexandre de Moraes, de l'inclusion, de Jair Bolsonaro dans son enquête visant à découvrir les éventuels instigateurs de ces violences. Le parquet général avait fait une demande en ce sens.

L'ancien chef de l'Etat est soupçonné d'avoir "effectué une incitation publique à l'exécution d'un crime" en diffusant sur les réseaux sociaux une vidéo "mettant en cause la régularité de l'élection présidentielle de 2022", deux jours avant l'invasion du siège de la présidence, du Congrès et de la Cour suprême du Brésil. Jair Bolsonaro se trouve par ailleurs aux Etats-Unis depuis fin décembre. 

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