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Birmanie : la junte a commis des "crimes contre l'humanité", selon un expert de l'ONU

Devant le Conseil des droits de l'homme de l'organisation internationale, Tom Andrews a dénoncé "les attaques généralisées et systématiques de la junte militaire contre la population de Birmanie".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des étudiants manifestent contre le coup militaire en Birmanie, le 7 juillet 2021. (STR / AFP)

La Birmanie est en proie à de graves troubles depuis le coup d'Etat militaire du 1er février. Le rapporteur spécial de l'ONU sur le pays, Tom Andrews, n'a pas manqué de le rappeler en accusant, mercredi 7 juillet, la junte d'avoir commis des "crimes contre l'humanité", et a appelé la communauté internationale à mettre fin à ce "cauchemar"

Devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, il a dénoncé "les attaques généralisées et systématiques de la junte militaire contre la population de Birmanie, des actes qui sont des crimes contre l'humanité", ainsi que "l'incapacité de la communauté internationale à faire ce qu'il faut pour y mettre un terme".

D'après l'expert mandaté par le Conseil, mais qui ne s'exprime pas au nom des Nations unies, "certains habitants de Birmanie ont perdu l'espoir de recevoir le soutien de la communauté internationale et cherchent à se défendre en formant des forces de défense et en commettant des actes de sabotage".

Une situation politique "catastrophique"

Mardi, la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Michelle Bachelet a estimé que l'évolution de la situation politique dans le pays était "catastrophique" et faisait peser des risques sur la région.

Selon l'ONU, près de 900 personnes ont été tuées, quelque 200 000 autres ont été contraintes de fuir leur domicile à la suite de raids militaires dans des quartiers et des villages et des milliers de personnes ont fui vers les pays voisins. Au moins 5 200 personnes ont été arbitrairement arrêtées. Parmi elles, plus de 90 journalistes, tandis que huit grands médias ont été fermés. Le rapporteur spécial a appelé la communauté internationale à couper les revenus de la junte pour mettre un terme à ce "règne de la terreur".

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