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Barack Obama a refusé de publier des photos de la dépouille du chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden

C'est ce qu' ont affirmé mercredi des médias américains.Plusieurs élus américains au Congrès ont toutefois vu une photo de la dépouille du chef d'Al Qaïda tué au Pakistan dans un assaut américain.
Article rédigé par France2.fr
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Membres du Congrès rencontrant la CIA pour s'informer sur le raid (4 mai 2011) (AFP/CHIP SOMODEVILLA)

C'est ce qu' ont affirmé mercredi des médias américains.

Plusieurs élus américains au Congrès ont toutefois vu une photo de la dépouille du chef d'Al Qaïda tué au Pakistan dans un assaut américain.

Le chef de la commission du renseignement à la Chambre des représentants, le républicain Mike Rogers, a reconnu avoir vu la photo et dit ne pas souhaiter qu'elle soit publiée, affirmant nourrir des inquiétudes pour la sécurité des soldats américains stationnés à l'étranger.

"Les risques de cette publication sont plus grands que les bénéfices" à en attendre, a affirmé M. Rogers, qui a remarqué que les adeptes des théories du complot affirmeraient de toutes façons qu'un tel document serait truqué.

"Oussama ben Laden n'est pas un trophée, il est mort."
"Imaginez la façon dont les Américains réagiraient si Al-Qaïda tuait l'un de nos soldats ou commandants de l'armée et mettait les photos sur l'internet", a lancé M. Rogers. "Oussama ben Laden n'est pas un trophée, il est mort. Concentrons-nous maintenant sur le combat jusqu'à ce qu'Al-Qaïda soit éliminé".

Un autre élu républicain, le sénateur Saxby Chambliss, a confié à des journalistes avoir vu des photos prises après le raid contre la maison qu'occupait Ben Laden au Pakistan. "Elles ressemblent à ce que vous pourriez attendre de quelqu'un qui a reçu une balle dans la tête. Ce n'est pas beau à voir", a-t-il commenté.

Mais contrairement à M. Rogers, M. Chambliss a semblé pencher en faveur de la publication des photos. "Un jour ou l'autre, elles seront diffusées. La question est de savoir si nous le faisons nous-mêmes selon nos règles, ou laissons quelqu'un d'autre le faire".

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