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Barack Obama a proposé lundi de financer son plan pour l'emploi en supprimant 467 milliards d'exonérations fiscales

Pour relancer l'économie le président américain entend lever 400 milliards en plafonnant les déductions fiscales des individus gagnant plus de 200.000 dollars et des ménages gagnant plus de 250.0000 dollars annuels.Cette proposition risque de rencontrer une certaine opposition à la chambre des représentants, dominée par les Représentants.
Article rédigé par Jean-Claude Rongeras
France Télévisions
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Barack Obama, avec le vice-président Joe Biden à la Maison-Blanche, le 12 septembre 2011 (AFP/MANDEL NGAN)

Pour relancer l'économie le président américain entend lever 400 milliards en plafonnant les déductions fiscales des individus gagnant plus de 200.000 dollars et des ménages gagnant plus de 250.0000 dollars annuels.

Cette proposition risque de rencontrer une certaine opposition à la chambre des représentants, dominée par les Représentants.

Brandissant une épaisse liasse, le projet de loi qu'il doit envoyer lundi soir au Congrès pour approbation, M. Obama a renouvelé son appel aux élus pour qu'ils l'aident à combattre le chômage, lors d'une allocution dans la roseraie de la Maison Blanche, où il s'était entouré de pompiers, de policiers, d'enseignants et d'ouvriers.

Le président a assuré que tous ces corps de métier bénéficieraient des mesures de relance contenues dans l'"American Jobs Act" (projet de loi pour l'emploi américain), qu'il a présentées jeudi dernier aux élus de la Chambre des représentants et du Sénat.

Barack Obama, qui va jouer son va-tout pour relancer la machine économique et garder des chances pour sa réléection en 2012, explique que: "C'est un projet de loi qui est basé sur des idées tant de démocrates que de républicains. Et c'est un projet de loi que le Congrès doit adopter". "Pas de petits jeux. Pas de politique politicienne. Pas de retard", a-t-il lancé.

Le président, candidat à sa réélection en novembre 2012, a affirmé que certains républicains refusaient ses propositions par principe, pour le mettre en difficulté.

Jeudi, M. Obama avait assuré que son plan était de nature à donner un "électrochoc" à une économie encore loin d'avoir effacé les conséquences de la récession de 2007-2009, avec un taux de chômage officiel à 9,1%.

Les Républicains vont étudier le dossier.
Le président républicain de la Chambre, John Boehner, a signalé lundi sa volonté de travailler avec la Maison Blanche dans ce dossier.

"Si nous avons une conception différente au sujet de ce qui est nécessaire pour soutenir les créations d'emplois dans notre pays, nous remercions le président de sa promesse d'envoyer un texte de loi au Congrès, et demanderons immédiatement au bureau du budget du Congrès (CBO, un organisme indépendant faisant autorité, NDLR) de l'évaluer", a-t-il indiqué.

Le projet de Barack Obama prévoir également de supprimer divers anvantages fiscaux des secteurs pétroliers et gaziers et de taxer les flottes de jets privés et des fonds d'investissement.

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